Dimanche 24 janvier 2010 à 20:19

Darling jolie surnom pour une jeune femme... Mais entrez dans sa vie et vous connaitrais l'horreur.... J'ai vu ce film en cours, lorsqu'on nous a parlé des violences conjugales... Le film est très bien fait, pas vraiment de mot pour le qualifier... On se cache tout du long, en se disant  "ce n'est qu'un film" et ces barrières cèdent à la fin en voyant que Darling existe, qu'elle est née en 1968 en France et que ce film c'est son histoire. Personnellement je me suis demandée jusqu'où pouvais aller l'être humain... Bref une histoire boulversante et renversante loin de tout les films romancés de femmes battus.
Je tire mon chapeau aux acteur de ce film : Guillaume Cannet et Marina Foïs qui ont su retranscrire les émotions et la vie de cette femme. Voici la bande Annonce...



Dans mon errance littéraire, je suis tombée nez-à-nez avec le livre, écrit par Jean Taulé ; cet homme à rencontrer Catherine Nicolle (alias Darling) et a fait de sa vie un roman. Sans caché les faits on se prend la vérité de face sans tournure. Le livre je l'ai dévoré en une après-midi. Une biographie hors du commun à ne pas laisser trainer dans les mains d'âmes sensibles.



Lundi 18 janvier 2010 à 20:34

Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse

Journal officiel de la République française

du 18 janvier 1975


TITRE PREMIER

Article premier.

La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.

Art. 2.

Est suspendue pendant une période de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, l'application des dispositions des quatre premiers alinéas de l'article 317 du Code pénal lorsque l'interruption volontaire de la grossesse est pratiquée avant la fin de la dixième semaine par un médecin dans un établissement d'hospitalisation public ou un établissement d'hospitalisation privé satisfaisant aux dispositions de l'article L 176 du Code de la santé publique.

TITRE II

Art. 3.

Après le chapitre III du titre premier du Livre II du Code de la santé publique, il est inséré un chapitre III bis intitulé "Interruption volontaire de la grossesse".

Art. 4.

La section I du chapitre III bis du titre premier du Livre II du Code de la santé publique est ainsi rédigée :

" SECTION I

" Interruption volontaire de la grossesse pratiquée avant la fin de la dixième semaine.

" Art. L. 162-1. - La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la dixième semaine de grossesse.

" Art. L. 162-2. - L'interruption volontaire d'une grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin.
" Elle ne peut avoir lieu que dans un établissement d'hospitalisation public ou dans un établissement d'hospitalisation privé satisfaisant aux dispositions de l'article L. 176.

 

Voici le début de l'article de loi voté fin 1974, mené à bien par la ministre de la santé de l'époque : Simone Veil.
1982 nouvelle loi sur l'avortement : le remboursement par la sécurité social.

Je pense pour ma part que cette loi est l'un des meilleurs choses qui ait été votée durant le siècle passé. Une immense avancé pour la femme et pour la famille tout simplement. Aujourd'hui encore je fais des bonds quand je vois au journal TV qu'une manifestation contre l'avortement à eut lieu il y a quelques jours à Paris.

Aujourd'hui 2010 ! 35 ans après la légalisation de l'avortement des personnes invoques le droit à la vie... Mais de quelle vie parlons nous ? Et la vie de la mère, qu'en fait on ? on la néglige au nom d'une vie hypothétique ? Car à 12 semaines de grossesse la vie de cet enfant n'est qu'hypothétique, et elle le sera jusqu'à la naissance de celui-ci.

Qu'on le veuille ou non, l'avortement fait partie des droits de la femme, et PERSONNE, n'a à décider de ce qui ce passe dans le corps d'une femme. Des milliers de femmes ont avorté avant la loi, l'interdire sera la plus grosse preuve de la bêtise humaine. Cette loi a permis de sauver des milliers de vie, de femmes qui étaient dans la détresse et qui préférait mourir que d'avoir un enfant. Elle a permis aux femmes d'avorter de façon sécurisée et plus humaine.

Malheureusement aujourd'hui ce droit, cette loi, se trouve en danger. Un danger imperceptible mais présent. Pour des raisons d'argent, le gouvernement à décider de fermer plusieurs de ces centres d'interruptions de grossesse, de même que des plannings familiaux.

http://www.bilan.usherb.ca/voutes/voute3/manifpromorgentaler_1970.jpg
Manifestation au Canada en 1970 pour le droit à l'avortement.
Image prise ici

Le progrès recule au nom de l'argent... mais cet argent il va où ? 

Lundi 18 janvier 2010 à 18:42

L'envie d'écrire pointe à nouveau le bout de son nez... tellement de chose à dire, mais au final rien de très important. Pour ceux qui me connaissent je suis toujours autant passionnée par mes études, qui soit dit en passant arrivent au bout, me voilà donc en 4ième et dernière année d'école de sage-femme à Genève. Tellement de moments magnifiques et surtout des rencontres magiques.

Actuellement je suis en stage en salle d'accouchement aux Hôpitaux Universitaires Genevois (HUG). J'arrive tout juste aux 30 accouchements seule, petits nombres par rapport à la France, mais faut dire que la plus grande maternité cumule péniblement les 4000 accouchements (peu par rapport à la France). Mais bon mon travail reste passionnant. Accompagner des couples à devenir parents est tout simplement génial. Je n'aurais pas pu trouver mieux.

Je donne aussi des cours de préparation à la naissance depuis peu. Une autre façon d'accompagner un couple. Moins d'adrénaline que la salle d'acc' à proprement dit mais c'est vraiment sympa de pouvoir suivre un couple et son évolution au cours de la grossesse.

Tout va bien dans le meilleur des mondes.

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