Au cours de siècle les sage-femmes ont traversé les ages. Et si on retrouve peu d'écrit de ces femmes qui vivaient au coeur des secrets de la femmes, c'est parce que beaucoup d'entre elles exerçaient dans la discrétion et qu'aucune femme n'aurait pu publier ni être prise au sérieux par ses Messieurs de loi.
Au début du XVII siècle fut quand même marqué par une sage-femme : Louise Bourgeois, elle fut la sage-femme attitré de la reine Marie de Medicis(seconde épouse d'Henri IV). Cette jeune femme se maria avec un médecin qui, pour parfaire son savoir, lui appris des notions d'anatomie humaine. [extrait de la biographie ici] Ce fut aussi cette femme qui créa le premier mannequin représentant une femme entrain d'accoucher sur lequel des dizaines de générations de sages-femmes et de médecins se sont exercés...
Au début du XVII siècle fut quand même marqué par une sage-femme : Louise Bourgeois, elle fut la sage-femme attitré de la reine Marie de Medicis(seconde épouse d'Henri IV). Cette jeune femme se maria avec un médecin qui, pour parfaire son savoir, lui appris des notions d'anatomie humaine. [extrait de la biographie ici] Ce fut aussi cette femme qui créa le premier mannequin représentant une femme entrain d'accoucher sur lequel des dizaines de générations de sages-femmes et de médecins se sont exercés...
Louise Bourgeois
Mais au cours des siècles cette profession fut l'une des batailles de la religion catholique. Car ces femmes, les matrones, étaient bien trop proche de la femme. Et pour pouvoir assoir un peu plus l'autorité religieuse, se fut une véritable bataille que la religion du mené. Il fut un temps où ce fut le curé qui désignait la sage-femme, elle devait être de "bonne morale", de préférence marié.
Les hommes d'églises ne pouvant entré dans la chambre d'une femme en couche, la sage-femme devait pouvoir baptiser les nouveau-nés qui était mal en point, afin de permettre de ses enfants de ne pas errer dans les limbes. C'est ainsi que les sage-femmes bénéficièrent du droit de baptême. Ainsi il est courant de retrouvé le nom d'une sage-femme sur les registres des baptêmes.
Cependant leur rôle ne s'arrêtait pas là. Elles avaient aussi pour mission de faire avouer le nom du père des filles-mères lors que ces jeunes femmes étaient dans les douleurs. [détails trouvé sur ce site avec un article sur la sage-femme très intéressant ici]
Ce droit accordé par le souverain pontif lui même n'a jamais été aboli à mon sens, bien que cette pratique ne soit plus du tout d'actualité, il me semble que ce droit soit toujours d'actualité. Et je n'ai donc pas été étonnée d'apprendre, dans un de mes derniers stages, qu'une sage-femme "baptisait" les enfants mort-nés, afin de leur assurer un passage vers un monde meilleur.
Un roman très bien écrit sur les sages-femmes : Les accoucheuses de Anne-Marie Sicotte. (historienne et romancière canadienne)