Journal officiel de la République française
du 18 janvier 1975
TITRE PREMIER Article premier. La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. Art. 2. Est suspendue pendant une période de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, l'application des dispositions des quatre premiers alinéas de l'article 317 du Code pénal lorsque l'interruption volontaire de la grossesse est pratiquée avant la fin de la dixième semaine par un médecin dans un établissement d'hospitalisation public ou un établissement d'hospitalisation privé satisfaisant aux dispositions de l'article L 176 du Code de la santé publique. TITRE II Art. 3. Après le chapitre III du titre premier du Livre II du Code de la santé publique, il est inséré un chapitre III bis intitulé "Interruption volontaire de la grossesse". Art. 4. La section I du chapitre III bis du titre premier du Livre II du Code de la santé publique est ainsi rédigée : " SECTION I " Interruption volontaire de la grossesse pratiquée avant la fin de la dixième semaine. " Art. L. 162-1. - La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la dixième semaine de grossesse. " Art. L. 162-2. - L'interruption volontaire d'une grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin. |
Voici le début de l'article de loi voté fin 1974, mené à bien par la ministre de la santé de l'époque : Simone Veil.
1982 nouvelle loi sur l'avortement : le remboursement par la sécurité social.
Je pense pour ma part que cette loi est l'un des meilleurs choses qui ait été votée durant le siècle passé. Une immense avancé pour la femme et pour la famille tout simplement. Aujourd'hui encore je fais des bonds quand je vois au journal TV qu'une manifestation contre l'avortement à eut lieu il y a quelques jours à Paris.
Aujourd'hui 2010 ! 35 ans après la légalisation de l'avortement des personnes invoques le droit à la vie... Mais de quelle vie parlons nous ? Et la vie de la mère, qu'en fait on ? on la néglige au nom d'une vie hypothétique ? Car à 12 semaines de grossesse la vie de cet enfant n'est qu'hypothétique, et elle le sera jusqu'à la naissance de celui-ci.
Qu'on le veuille ou non, l'avortement fait partie des droits de la femme, et PERSONNE, n'a à décider de ce qui ce passe dans le corps d'une femme. Des milliers de femmes ont avorté avant la loi, l'interdire sera la plus grosse preuve de la bêtise humaine. Cette loi a permis de sauver des milliers de vie, de femmes qui étaient dans la détresse et qui préférait mourir que d'avoir un enfant. Elle a permis aux femmes d'avorter de façon sécurisée et plus humaine.
Malheureusement aujourd'hui ce droit, cette loi, se trouve en danger. Un danger imperceptible mais présent. Pour des raisons d'argent, le gouvernement à décider de fermer plusieurs de ces centres d'interruptions de grossesse, de même que des plannings familiaux.
Image prise ici
Manifestation anti-avortement.
Article de presse : de l'infamie à la liberté.
Article de presse : L'avortement sort enfin de l'aquarium.
Texte de loi.