Oyé oyé bienvenue à la fête de l'oiseau. La fête de l'oiseau et un fête foraine qui à lieu dans tout le Pays de Gex ( région où j'habite ). Cette fête à lieu tout les ans à la même époque ( dernier week-end de mai ). Chaque année un roi, un roitelet, et une reine sont élus. Le roi, et le roitelet sont élus après une épreuve: ils doivent tirer dans un pigeon en plâtre mis en haut d'un mat. Pour la reine, c'est tout simplement un concours de beauté.
Cette fête n'est pas le fruit du hasard, elle provient d'une légende ou histoire ( qui sait...)... La voici :
"Imaginez le Château de Gex en 1254. C'est jour de fête : Léonète de Gex, la gente châtelaine, qui a succédé à son frère Conrad, épouse Simon de Joinville, petit neveu du célèbre historien de Saint-Louis. Simon qui se réjouit de cette union a commandé, pour cette occasion, un magnifique repas. Tout le Pays de Gex est affairé à la préparation des agapes. Deux plumeurs de volailles attendent le moment béni où ils pourront desservir et donc, manger les restes ! N'y tenant plus, l'un d'eux interrompt Simon de Joinville et lui demande s'il peut "lever la table". Pâle de colère devant l'impudence de ce manant, le nouveau baron de Gex ordonne de le pendre sur le champ ! La douce Léonète intervient alors et demande la gráce du condamné. Pour sauver la face, Simon propose alors de hisser des victuailles sur des pics. Les manants parvenant à les toucher de leur flèche les emporteraient... Bien entendu, ce fut le "plumeur condamné" qui fut le plus adroit et on le couronna "Roi du Tir". Chaque année, on perpétue donc cette tradition. Bien entendu, cette légende est sujette à caution et certains évoquent une fête des garnisons du Pays de Gex et de Savoie (autour de 1526) au cours de laquelle, on élisait un "champion " du tir à l'arbalète. Mais cette hypothèse étant nettement moins poétique, les gessiens ont toujours souhaité privilégier la première pourtant beaucoup moins plausible !"
Cela va faire près d'un siècle que cette fête existe, elle fut juste interrompu pendant la 2ième guerre mondiale. Et le maintien de cette fête locale est du a un ordre de chevaliers : les chevaliers de l'oiseau qui organise avec les forains et le maire, cette fête. Donc pendant tout le week-end, lundi compris les manège tournent à plein régime et on y retrouve la plupart des gens de mon village. Le dimanche c'est défilé de chars durement préparés et construit par des associations... Tout les ados attendent cette fête avec impatience et c'est un occasion de se retrouver.
Voici le char de l'association: Initiative jeune avec laquelle je suis partie au Sénégal, cette reproduction de bus sénégalais à été fait en papier crépon par plein de petites mains dont les miennes.... Souvenirs de 2001 innoubliables...
Voici le char de l'association: Initiative jeune avec laquelle je suis partie au Sénégal, cette reproduction de bus sénégalais à été fait en papier crépon par plein de petites mains dont les miennes.... Souvenirs de 2001 innoubliables...
Cette fête n'est pas le fruit du hasard, elle provient d'une légende ou histoire ( qui sait...)... La voici :
"Imaginez le Château de Gex en 1254. C'est jour de fête : Léonète de Gex, la gente châtelaine, qui a succédé à son frère Conrad, épouse Simon de Joinville, petit neveu du célèbre historien de Saint-Louis. Simon qui se réjouit de cette union a commandé, pour cette occasion, un magnifique repas. Tout le Pays de Gex est affairé à la préparation des agapes. Deux plumeurs de volailles attendent le moment béni où ils pourront desservir et donc, manger les restes ! N'y tenant plus, l'un d'eux interrompt Simon de Joinville et lui demande s'il peut "lever la table". Pâle de colère devant l'impudence de ce manant, le nouveau baron de Gex ordonne de le pendre sur le champ ! La douce Léonète intervient alors et demande la gráce du condamné. Pour sauver la face, Simon propose alors de hisser des victuailles sur des pics. Les manants parvenant à les toucher de leur flèche les emporteraient... Bien entendu, ce fut le "plumeur condamné" qui fut le plus adroit et on le couronna "Roi du Tir". Chaque année, on perpétue donc cette tradition. Bien entendu, cette légende est sujette à caution et certains évoquent une fête des garnisons du Pays de Gex et de Savoie (autour de 1526) au cours de laquelle, on élisait un "champion " du tir à l'arbalète. Mais cette hypothèse étant nettement moins poétique, les gessiens ont toujours souhaité privilégier la première pourtant beaucoup moins plausible !"